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Notre souci de commissariat général est la qualité des œuvres produits, diffusés et présentés, notre objectif est de rendre la encontre de ces œuvres accessibles au plus grand public.

l'association

L'association /artmédia régie par la loi du 1er juillet et le décret du 16 août 1901 a pour objet :
L’étude la réalisation la production d’œuvres graphique, plastiques, multimédia, vidéo ainsi que leur diffusion.
Notre projet est la résultante d’une réflexion et d’une pratique de la notion de médiation. Depuis dix ans, nous réalisons un travail de coproduction et de diffusion d’œuvres d’artistes contemporains, pratique qui a abouti a la création de l’association /artmedia.

En 2003, les dispositifs d’art à Ivry-sur-Seine consistaient, depuis 1987, aux activités de la Galerie Fernand Léger – espace d’exposition municipal portant le projet d’une bourse d’art monumental, et le CREDAC, aventure conjointe, donnant-donnant entre la ville et le ministère de la culture initié 26 ans plus tôt, deux structures de diffusion de l’art contemporain a l’adresse des publics en région parisienne.
Ces dispositifs étaient à la fois le fait d’une réflexion politique de la décentralisation nationale appareillant un projet d’urbanisme du centre ville amorcé dans les années 70, et de la loi du « 1% », l’allocation de « 1% du budget étatique des constructions (faculté, école, etc.) à des commandes intégrées à l’œuvre architecturale.
L’art public était un enjeu politique, une manifestation du pouvoir qui a l’opportunité de se montrer à la fois à l’écoute et visionnaire, un moyen pour la ville de communiquer sur elle-même, créant de nouveaux repères et en dessinant une image forte d’elle-même.
Le processus de « l’emploi justifié » de l’argent public pour mettre la ville en scène aura abouti a une ventilation biennale de 200 à 400 dossiers d’artistes pour le choix d’un lauréat et a l’engorgement de « la bourse» et révèle en trente ans clairement les limites de cette expression.
La ville était un medium remarquable pour des démarches singulières d’artistes de cette génération, mais aussi un média pour les messages officiels. Des messages univoques s’exprimant par la pierre, par des bâtiments, des monuments, expression de la permanence ou, à tout le moins, de la durée, qui véhiculent une idéologie, du haut vers le bas, de l’autel ou de la tribune à la foule, de l’un vers le multiple.
Le décalage autour de la notion d’art public – terme générique décrivant une œuvre d’art conçue et exécutée pour être placé dans un espace public, par lequel le pouvoir se déclare sur le mode de la mémoire ne répondait pas aux transformations des processus relationnels, aux démarches collaboratives et à l’enjeu de la production esthétique et de sa diffusion dans la ville.
Le CREDAC, tiraillé entre le désir de recherche et sommé de faire une vitrine qui n’interfère pas a l’image de la ville reprenait l’histoire de l’art dans les pratiques confortables d’un guichet unique et d’une analyse critique consensuelle. Dans ce partage arbitraire, White cube ( galerie) et espace public, a un moment où beaucoup ont perçu la fin des grands récits la seule existence de ces structures ne réglait pas la complexité croissante du métier d’artiste.
En 2005 se tenaient les premières assises de la ville, mise en scène du premier acte des deux axes de projet est et ouest, où allaient se déverser l’argent, l’énergie et l’imagination selon le modèle éprouvé des années 70. La nationale 305, future « Boulevard des arts» et « Ivry Confluence », tracé d’urbanisme sur l’emplacement des infrastructures industrielles désertées, c’est alors que j’ai pu entendre de deux retraités de la culture l’expression « donner du temps au temps ».
La mission entreprise trois décennies plus tôt, sur un plan d’aménagement urbain était à ses limites, à court de récit et de direction.
Dans ce silence enfin revenu, c’était le moment d’avoir une vision plus juste de la situation.
Nos projets ont été la réponse à ces constats, les enjeux dès lors étaient clairement énoncés : tout ce qui suivra n’était pas leur game plan .
C’était à nous d’envisager de possibles alternatives de production et de diffusion de projets, de formats et de publics.
/Artmedia a été un plateau technique pour introduire ces expériences et les délivrer au public.
Ce qui manquait aux projets dans la production des artistes partenaires en termes de lieux, de machines, d’infrastructure, de logistique et de régie, a été mis a disposition pour aboutir les projets.
Nous avons rajusté, mis à jour des pratiques par le recours aux productions sporadiques et occupations des espaces en creux d’une ville en mutation.
Nous avons réorienté des pratiques artistiques en espace public par la brièveté, la précision et l’énergie des formes engagées, mais on doute qu’une décennie de travail libère des hiérarchies tenant de l’attachement vital pour certains aux formes établies de la commande publique et de l’autorité.
Les réflexions des chargés de la culture font penser que leurs jeux sont faits. Il y a là un enjeu. Je constate les réactions, les regards échangés, ricanements, sourires en coin, murmures, il y a un enjeu ? Affaire de légitimité exécutive, on l’aura entendu, nous nous serions approprié un sujet qui n’était pas le nôtre.
Il etait difficile de savoir si notre intervention aura produit autre chose que la simple reconnaissance de la terminologie, « Nuit blanche », « Journée du Patrimoine » qui pour nous n’auront été qu’une stratégie terminologique de légitimation et dont ils se seront paré brièvement.
Le processus a lui été ignorée, invisibilisés mais finalement a bien regarder récupéré comme outil et marque bien pratique pour masquer le mépris qui les anime depuis 2008, la phase 2 d'un plan qu'ils entendent mener. Le constat s’imposera bientot, le détail de notre travail ne les intéressait pas. Nous en aurons la confirmation méthodique, sérielle et délibérée et toujours de constater que la ville n’était qu’au mieux dans l’entre ouverture, la pleine ouverture était pour eux symboliques ou monétisé.

Les médias avaient inventé le temps de cerveau disponible et les politiques ont converti l’espace public dans son équivalent physique. Le temps du temps venu la Com remplace avantageusement le monument et la crise produit enfin du récit de masse.
La fabrique de la légitimité artistique est un produit à l’échelle d’une ville, d’un état et au-delà.
Notre volonté a toujours été de mieux maîtriser notre profession, de nous donner les moyens d’aller au bout des processus de projets, et point décisif, de toucher les publics sans l’interférence d’une direction artistique.
Nous avons eu la volonté de ne pas céder à la commande d’art à produire des objets pris dans une chaîne productive financière et politique, mais de chercher à appréhender la réelle fonction de l’art à un moment, ici ou ailleurs, qui est de l’ordre de l’autodétermination critique.

Alfred Gharapetian

fonctionnement

/artmedia est une association qui par ses activités constitue les équipes pour chaque présentation.
notre mobilité est notre atout.
Nos budgets sont tournés vers la diffusion et la production d'événement , nous atteignons l'objectif de présenter du contenu, des artistes et moins de contenants, une équipe fixe, une direction administrative, des charges de locaux.
Nos actions sont visibles dans les espaces publics accessibles a tous et proche des habitants des lieux d'intervention, en mettent en œuvre des projets sur l'ensemble du périmètre de la manifestation avec des entreprises nationales et privées et en élaborant avec nos partenaires des Musées, centre d’art, associations, une base culturelle d'accueil des publics.

l'équipe

Durant ses 10 années d'activités /artmedia a réunis autour d'Alfred Gharapetian en charge de la structure les membres de l'association, des artistes et des équipes.

Hanna Husberg
Mary Baldo
Marie Gaucher
Florent Faguer
Cirrus
Sébastien Rippon
Jan Sekal
Laura Bonnefous
Lucie lauv
Ludovic Maucaré
Catherine Oh
Lucille Vrignaud
Laëtitia Cedraschi
Caroline Michat
Stéphanie Hibst